Le vendredi 19 septembre, les CM2 ont visité l’exposition Morlaix pendant la 1re Guerre Mondiale à la bibliothèque les amours jaunes ; ils ont été reçus par Françoise Denizeau, la bibliothécaire, qui a commenté la visite.

Les amours jaunes est une bibliothèque un peu spéciale : elle renferme les archives municipales privées et publiques de la ville. On y trouve des documents allant du XVe siècle à nos jours. Son nom vient d’un recueil de poèmes de Tristan Corbière, célèbre poète morlaisien.La bibliothécaire Françoise Denizeau a voulu utiliser les archives publiques et privées de la 1re guerre mondiale. Elle étudié le registre des engagés volontaires (16 à Morlaix) qui montre le courage et le patriotisme de ces hommes. Beaucoup de familles ont donné des archives de la 1re guerre mondiale pour cette exposition qui parle de 3 hommes en particulier : Louis Le Roux, le capitaine Abrial et Yves-Victor Morvan. Florine et Clélia

Les archives pour préparer cette exposition

La vie à Morlaix pendant la guerre A Morlaix il n’y avait pas la guerre vraiment, pas de combat .Les soldats se préparaient dans deux casernes différentes : Guichen et Colbert (musée des Jacobins).On les entraîne un peu au combat et au maniement des armes et on les envoie après au front. Les soldats blessés revenaient se reposer et repartaient à la guerre . Lukas Jimmy

Louis Le Roux Louis le Roux est née le 4 juillet à Lanvéoc en 1876.En 1990 il devient prêtre et deux ans plus tard il vient à Morlaix où il sera vicaire dans la paroisse de Saint-Melaine. A Morlaix Louis Le Roux commence par écrire un petit journal qui donne des nouvelles des hommes partis à la guerre puis il s’inscrit au registre des engagés volontaires (pour aller faire la guerre.) Il ramène les bléssés à l’hôpital. Puis Louis Le Roux meurt à cause d’un éclat d’obus le 6 novembre 1918, 5 jours avant la fin de la guerre. Jade et Lucie

Le capitaine Abrial Le capitaine Hervé Abrial est né a Vincennes en janvier 1869. Il épousa le 11 juillet Amice Marie Anne Poitier De Courcy et eurent un fils en août 1906 nommé Hervé Frédéric. Son fils, décédé à Morlaix en 1986, a donné à la bibliothèque des Amours Jaunes un album photos contenant des images prises sur le front pendant la première guerre mondiale. Le 2 août 1914 le capitaine Abrial est mobilisé à Lorient, il débarqua le 13 août à Verdun. Pendant la guerre il est passé dans plusieurs villages bombardés et dévastés. En décembre 1915 il reçoit la Croix de Légion d’honneur. Le 27 août 1916, il meurt au combat. Tess et Leïla

Yves-Victor Morvan. Victor Morvan est né le 6 décembre 1894 à Brest ; il est quartier -maître mécanicien sur l’aviso-torpilleur ST Barbe. Il est fait prisonnier au tout début de la guerre et restera près de Münster jusqu’à la fin de la guerre. Les conditions de vie au camp sont très difficiles. Il s’évadera en novembre 1918, après l’armistice, car il trouvait que les choses n’allaient pas assez vite ; il passera par la Belgique. Après la guerre, il deviendra comptable. C’est sa petite-fille, Laura Walker, qui a confié ses archives personnelles. Emilia et Stéphanie

La vie au camp des prisonniers La vie au camp des prisonniers

Les Allemands n’avaient pas prévu de faire autant de prisonniers avant la guerre. Les soldats avaient des toilettes différentes des nôtres. Ils avaient installé des barres de bois pour que les soldats fassent leurs besoins dans un trou de 1 mètre de profondeur et de 50 à 60 centimètres de largeur. Pour le repas les soldats avaient de la viande et du pain pour leur diner. Il y avait un ’magasin’ dans lequel on pouvait trouver des réserves de nourriture. Des prisonniers ont dessiné et écrit un livre pour raconter ce qu’ils ont fait au camp. Les prisonniers se disputaient la paille pour dormir. Un jour, un Allemand a vu un prisonnier s’échapper mais il l’a vu et l’a puni. Certains s’étaient promis, après la guerre, de raconter ce qu’ils avaient vécu dans un livre ; c’est la couverture de ce livre qui est présentée sur la photo. Kévin Matias Titouan

Le Télégraphe

Ce moyen de communication est très utilisé pendant la guerre. L’américain Samuel Morse a inventé le télégraphe électronique et un code secret qui porte son nom, le morse . Pour envoyer un message il faut un télégraphe .Il y a deux boutons : un bouton pour un signal long et un autre bouton pour faire un signal court. Dans une tour spéciale quelqu’un tape un message, il l’envoie et dans une autre tour quelqu’un reçoit le message et le déchiffre. Sloann et Louis

Merci à Françoise Denizeau de nous avoir reçus et d’avoir répondu à nos questions.